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Julio 05 Texto en español Texto en inglés Versión imprimible

Intervention du président de la Comition National pour la Réparation et Réconciliation, Edurdo Pizarro

Popayán, 5 juillet (SP). « Cela fait à peine quatre ans, que l’idée des victimes ayant le droit à la vérité, á la justice, à la réparation et aux garanties de non répétition n’existait pas dans la conscience national. Et cela commençait à peine à surgir dans la conscience universelle.

Aujourd’hui, ces droits des victimes ont planté leurs racines dans l’agenda public national et international et il a des dizaines d’associations pour les victimes qui sont apparues dans tout le pays.

Ceci est un des résultats les plus importants de la Loi de Justice et Paix : la prise en compte des victimes et de leurs droits.

Pour cette simple raison nous sommes en train de vivre un jour historique. Et c’est la première fois dans l’histoire de la Colombie que les victimes sont l’objet de politiques et réparations intégrales.

Pour cela nous avons du aller plus loin que la Loi 975 de 2005 (plus connu comme la Loi de Justice et Paix) qui proposait une réparation par la voie judiciaire. Depuis plus d’un an nous avons proposé au Président Uribe, que face à l’incroyable nombre de victimes qu’il y avait en Colombie, nous devions accélérer ce procédé grâce à une réparation para la voie administrative.

Les processus judiciaires, avec l’entière garantie d’un Etat de droit, sont lents et aujourd’hui nous ne comptons qu’une seule condamnation ferme (á alias ‘el loro’), et malgré le compromis du ministère public (Fiscalia General de la Nacion). C’est pour cela nous sommes heureux que le Président Uribe ait accepté cette idée de réparation administrative. Aujourd’hui nous fêtons les fruits de cette décision.

Quelle est cette idée de réparation qui est appuyée par la Commission National de Réparation et Réconciliation?

Nous avons pris l’idée la plus utilisée au niveau international, qui conçoit la réparation comme une politique de compensation aux victimes. Mais, notre perspective va plus loin. Pour la Cnrr une politique de réparation intégrale doit s’orienter a appuyé les victimes pour qu’elles puissent reconstruire leurs projets de vie.

Un projet de vie qui a souffert une rupture brutale due á une mine, un délit sexuel, un séquestre, un engagement forcé, un homicide ou la disparition d’un membre de la famille.

Nous sommes conscients que les crimes atroces génèrent des dégâts irréparables. Personne ne peut revenir à une vie normale après une telle expérience. C’est pour cela que cette mesure tente de réparer l’irréparable.

Comment peut-on réparer la mort d’un fils? Comment peut-on réparer un dégât physique permanent causé par une mine? Comment une femme peut oublier un viol?

Il y aura toujours des séquelles psychologiques. Mais, beaucoup de victimes nous ont montré leur capacité de dépasser leurs blessures et de reconstruire leur projet de vie.
C’est là où est l’objectif de cet acte.

Il ne s’agit pas uniquement de donner une somme d’argent. Ni tout l’argent du monde peut remplir le vide de l’absence. Mais le gouvernement s’engage a que ces actes de violence ne se répéterons jamais.

C’est pour cela qu’aujourd’hui ce n’est pas la reconnaissance monétaire d’un dégât causé qui importe. Ce qui est important c’est que les autorités du pays, dirigé par le Président de la République, disent aux victimes que nous sommes affligés para leur souffrance, et qu’au nom de tous les colombiens nous leurs demandons pardon de ne pas avoir pu éviter ces actes barbares.

Au nom de la Cnrr je vous demande pardon.

Merci.